Septembre 2020


Même si la rentrée scolaire a déjà eu lieu, la Commission scolaire de langue française (CSLF) poursuit ses efforts de recrutement pour pourvoir des postes qui n’ont pas encore trouvé preneur.  Nathalie Malo, la gestionnaire des ressources humaines à la CSLF, explique que les suppléants sont toujours demandés, et cette année encore plus qu’auparavant.

«On ne sait pas ce qui va se passer, comment l’année va se dérouler.  On pense qu’il y aura des jours où des enseignants ne viendront pas au travail parce qu’ils ont des symptômes, ou que leurs enfants ont des symptômes, même si ce n’est que le rhume ou un malaise passager.  Nous avons besoin de prévoir des suppléants pour ces cas-là.  Peut-être qu’on sera chanceux et que tout ira bien, mais vaut mieux être prêts».

Dans le centre de l’Île, le recrutement de suppléants est plus facile que dans les extrémités.  «Idéalement, on aimerait en avoir pour chaque école, mais c’est surtout dans Kings Est, pour l’École La-Belle-Cloche, que le recrutement est difficile, et aussi pour l’École Pierre-Chiasson.  Mais on y travaille toujours», dit Nathalie Malo. 

Malgré cette pénurie, il n’est pas question de contourner les critères de base établis par la province, pour l’embauche des suppléants.  «On n’a pas le choix.  Toutes les candidatures des personnes qui veulent devenir suppléantes doivent être revues et approuvées par les gens du ministère.  C’est aussi le cas pour les assistants en éducation.»

Les postes COVID à pourvoir jusqu’à Noël

Le gouvernement provincial a accordé des budgets additionnels à la Public School Branch ainsi qu’à la CSLF pour embaucher du personnel supplémentaire, au moins jusqu’à Noël. 

La CSLF a reçu des postes de nettoyeurs, d’assistants en éducation, de conducteurs d’autobus, d’adjointes administratives et d’enseignants ressources.  En date de mardi 15 septembre, presque tous les postes étaient pourvus, sauf deux postes d’enseignants ressources, un pour l’École Évangéline et un pour l’École-sur-Mer.  C’est également dans ces deux écoles qu’il manque encore du personnel de nettoyage. 

«On est chanceux que tous nos postes réguliers sont pleins.  Pour les postes COVID, comme je les appelle, le financement est arrivé tard alors le recrutement a aussi commencé tard.  Mais au moins, on est en bonne voie de tout pourvoir».

À titre de gestionnaire des ressources humaines, Nathalie Malo voit au bien être professionnel de quelque 300 personnes.  «C’est beaucoup de travail, mais en même temps j’adore ça, parce que je fais une différence.  Pendant la COVID, surtout au début, il y avait beaucoup de choses à vérifier.  Les membres du personnel m’appelaient pour savoir s’ils avaient droit à ceci ou à cela, et je cherchais les réponses pour eux.  Vous ne savez pas combien de temps j’ai passé sur Google Meet pour trouver des réponses, rassurer, gérer des urgences et m’éduquer moi-même sur les programmes et les nouvelles consignes, tout en discutant avec les syndicats».

Dans l’expression «Ressources humaines», le mot important c’est «humain».  «On subit la pression de tous les côtés quand on gère des ressources humaines.  Dans ce cas-ci, les préoccupations sanitaires, les négociations avec les syndicats, la pression venant des parents, les changements dans les directives sanitaires.  Et le fait d’être moi-même en télétravail».

Comme d’autres ont témoigné, le travail à domicile a des avantages, mais aussi des inconvénients.  «En général, dans mes rencontres avec mes homologues en ressources humaines, j’ai remarqué que les employeurs étaient plus ouverts à adopter des formats hybrides de travail.  J’ai fait absolument toutes mes entrevues d’embauche sur des plateformes en ligne et je suis certaine que je vais continuer à faire ça.  Ça me gagne du temps, et je ne contribue pas aux gaz à effet de serre en passant des heures sur la route».

Nathalie Malo n’a pas de boule de cristal pour savoir ce que l’année réserve à ses collègues de travail.  Par contre, elle serait plus tranquille si elle pouvait compter sur un nombre suffisant de suppléants pour les prochains mois, dans les six écoles de la CSLF.  Les personnes intéressées à postuler sont invitées à joindre Nathalie Malo par courriel à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par téléphone au 902-854-2975.

- Par Jacinthe Laforest

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