8 mai 2023
Kate Venas est experte en recrutement au sein du groupe Cherubini, l’un des principaux fabricants d’acier du Canada atlantique, et Harleen Kaur est recruteuse au sein de Master Packaging inc., fabricant d’emballages en carton.
Le salon de l’emploi organisé par Jobs Canada Fair s’est tenu le 5 avril dernier à Charlottetown. Qu’ils soient de grosses entreprises ou des organismes de protection de l’environnement, les recruteurs ont le même objectif : séduire les jeunes.
«On a pu trouver et recruter de très bons candidats grâce à des salons de l’emploi», affirme Kate Venas, experte en recrutement au sein du groupe Cherubini, l’un des principaux fabricants d’acier du Canada atlantique, basé en Nouvelle-Écosse.
Kate Venas est ainsi venue jusqu’à Charlottetown pour participer à un salon de l’emploi organisé par Jobs Canada Fair le 5 avril dernier. Quatorze entreprises y participaient, parmi elles : Cows, Sunly Energy, ou encore Bay Vista Motel.
Kate Venas est experte en recrutement au sein du groupe Cherubini, l’un des principaux fabricants d’acier du Canada atlantique, et Harleen Kaur est recruteuse au sein de Master Packaging inc., fabricant d’emballages en carton.
350 candidats ont fait le déplacement pour rencontrer les employeurs. «Ce sont principalement des étudiants et de nouveaux arrivants, d’Ukraine notamment», détaille Aamir Parack, directeur commercial de Jobs Canada Fair.
«Il y a beaucoup d’immigrants qui viennent d’arriver récemment au Canada et des étudiants fraichement diplômés des écoles de la province, du collège Holland notamment», renchérit Kate Venas.
Difficile de recruter pour les métiers manuels
En pleine période de pénurie de main-d’œuvre qualifiée, les recruteurs misent beaucoup sur les foires à l’emploi.
«On participe à de nombreuses foires, c’est très efficace pour recruter des gens dans l’industrie», confirme Harleen Kaur, recruteuse au sein de Master Packaging inc., fabricant d’emballages en carton.
Au sein du groupe, de nouveaux postes vacants sont à pourvoir chaque mois, voire chaque semaine. «C’est très dur de trouver des travailleurs sur les machines, prêts à rester debout 12 heures d’affilée pour faire des tâches répétitives chaque jour», témoigne Harleen Kaur.
«Les gens cherchent souvent des jobs de bureau, c’est plus difficile d’embaucher des travailleurs qualifiés avec des compétences en soudure ou en chaudronnerie», dit Kate Venas du groupe Cherubini.
En quelques heures à Charlottetown, la recruteuse a quand même réussi à dénicher une dizaine de candidatures pour des postes de soudeur. «Pour une première venue à l’île, c’est un bon score», salue-t-elle.
Le secteur de l’environnement recrute
Le secteur de l’environnement est également à la recherche de personnel. «Chaque année, à l’approche de l’été, il y a une frénésie d’embauche pour des jobs étudiants», explique Heather Laiskonis, directrice générale de PEI Watershed Alliance.
L’organisation représente les 25 groupes de bassin versant de l’Île-du-Prince-Édouard. Chacun recherche six à douze jeunes pour travailler durant la belle saison.
C’est la première fois que PEI Watershed Alliance participe à un salon de l’emploi. «C’est une opportunité de venir expliquer ce qu’est un bassin versant, ce que nous faisons et où on peut nous trouver», estime Heather Laiskonis.
De mai à septembre, les groupes de bassins versants ont besoin de bras pour des travaux d’extérieur dans les cours d’eau, les forêts et le long des côtes. Ils ont aussi besoin de monde pour compter les oiseaux, les poissons ou les batraciens.
«On cherche des étudiants du secondaire ou du postsecondaire qui aiment être en pleine nature, précise Heather Laiskonis. On espère qu’un été avec nous leur donnera le goût de travailler dans le domaine de la protection de l’environnement.»
- Marine Ernoult
Aamir Parack est directeur commercial de Jobs Canada fair. (Photo : Marine Ernoult)
Le salon de l’emploi organisé par Jobs Canada Fair s’est tenu le 5 avril dernier à Charlottetown. Qu’ils soient de grosses entreprises ou des organismes de protection de l’environnement, les recruteurs ont le même objectif : séduire les jeunes.
«On a pu trouver et recruter de très bons candidats grâce à des salons de l’emploi», affirme Kate Venas, experte en recrutement au sein du groupe Cherubini, l’un des principaux fabricants d’acier du Canada atlantique, basé en Nouvelle-Écosse.
Kate Venas est ainsi venue jusqu’à Charlottetown pour participer à un salon de l’emploi organisé par Jobs Canada Fair le 5 avril dernier. Quatorze entreprises y participaient, parmi elles : Cows, Sunly Energy, ou encore Bay Vista Motel.
Kate Venas est experte en recrutement au sein du groupe Cherubini, l’un des principaux fabricants d’acier du Canada atlantique, et Harleen Kaur est recruteuse au sein de Master Packaging inc., fabricant d’emballages en carton.
350 candidats ont fait le déplacement pour rencontrer les employeurs. «Ce sont principalement des étudiants et de nouveaux arrivants, d’Ukraine notamment», détaille Aamir Parack, directeur commercial de Jobs Canada Fair.
«Il y a beaucoup d’immigrants qui viennent d’arriver récemment au Canada et des étudiants fraichement diplômés des écoles de la province, du collège Holland notamment», renchérit Kate Venas.
Difficile de recruter pour les métiers manuels
En pleine période de pénurie de main-d’œuvre qualifiée, les recruteurs misent beaucoup sur les foires à l’emploi.
«On participe à de nombreuses foires, c’est très efficace pour recruter des gens dans l’industrie», confirme Harleen Kaur, recruteuse au sein de Master Packaging inc., fabricant d’emballages en carton.
Au sein du groupe, de nouveaux postes vacants sont à pourvoir chaque mois, voire chaque semaine. «C’est très dur de trouver des travailleurs sur les machines, prêts à rester debout 12 heures d’affilée pour faire des tâches répétitives chaque jour», témoigne Harleen Kaur.
«Les gens cherchent souvent des jobs de bureau, c’est plus difficile d’embaucher des travailleurs qualifiés avec des compétences en soudure ou en chaudronnerie», dit Kate Venas du groupe Cherubini.
En quelques heures à Charlottetown, la recruteuse a quand même réussi à dénicher une dizaine de candidatures pour des postes de soudeur. «Pour une première venue à l’île, c’est un bon score», salue-t-elle.
Le secteur de l’environnement recrute
Le secteur de l’environnement est également à la recherche de personnel. «Chaque année, à l’approche de l’été, il y a une frénésie d’embauche pour des jobs étudiants», explique Heather Laiskonis, directrice générale de PEI Watershed Alliance.
L’organisation représente les 25 groupes de bassin versant de l’Île-du-Prince-Édouard. Chacun recherche six à douze jeunes pour travailler durant la belle saison.
C’est la première fois que PEI Watershed Alliance participe à un salon de l’emploi. «C’est une opportunité de venir expliquer ce qu’est un bassin versant, ce que nous faisons et où on peut nous trouver», estime Heather Laiskonis.
De mai à septembre, les groupes de bassins versants ont besoin de bras pour des travaux d’extérieur dans les cours d’eau, les forêts et le long des côtes. Ils ont aussi besoin de monde pour compter les oiseaux, les poissons ou les batraciens.
«On cherche des étudiants du secondaire ou du postsecondaire qui aiment être en pleine nature, précise Heather Laiskonis. On espère qu’un été avec nous leur donnera le goût de travailler dans le domaine de la protection de l’environnement.»
- Marine Ernoult
Aamir Parack est directeur commercial de Jobs Canada fair. (Photo : Marine Ernoult)
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