Mars/avril 2017

Vivian Beer, de PEI BioAlliance.

Cette année, le Canada accueillera près de 300 000 immigrants.  Parmi ces immigrants, certains sont des professionnels formés à l’étranger (PFE) possédant les compétences et les connaissances nécessaires pour contribuer à la bioéconomie du pays. 

Cependant, ils se heurtent souvent à des obstacles à l’emploi, comme un accès restreint à du travail dans leur propre domaine de compétence et un manque d’expérience de travail au Canada. 

Les entreprises de biotechnologie ont besoin de professionnels talentueux pour continuer d’innover et atteindre leurs objectifs commerciaux. 

Pour tenter de trouver des solutions, BioTalent Canada vient juste de publier un rapport intitulé «Ouvrir la voie : Faciliter le parcours de carrière des nouveaux arrivants dans la bioéconomie canadienne».

La PEI BioAlliance est un des organismes qui a commandité la production de ce rapport.  La directrice des ressources humaines à PEI BioAlliance, Vivian Beer, travaille de près avec l’Association des nouveaux arrivants au Canada de l’Île-du-Prince-Édouard, afin de trouver des façons de mieux intégrer les professionnels formés à l’étranger dans des emplois qui correspondent à leur formation et expériences préalables.  

«Le programme de reconnaissance des biocompétences de BioTalent Canada a été mis sur pied seulement en juillet 2016 et nous pensons que cela va aider les nouveaux arrivants à trouver des emplois en bioéconomie.  Nous le souhaitons du moins, car le secteur est en croissance constante», a indiqué Vivian Beer.  

Obtenir le statut BioFin prêtMC

BioTalent Canada a lancé le Programme de reconnaissance des biocompétences dans le but d’aider les chercheurs d’emploi à faire valider leurs titres de compétences, de manière à ce qu’ils soient mieux armés pour trouver du travail dans leurs domaines d’expertise.  Les professionnels formés à l’étranger (PFE) qui s’inscrivent à ce programme sont guidés tout au long du processus de création d’un portfolio de compétences et ont la possibilité de transposer les compétences acquises lors d’emplois antérieurs dans un secteur autre que la biotechnologie (médecine, pharmacie, soins infirmiers, etc.) en compétences applicables à la bio-économie canadienne. 

De juillet 2016 à février 2017, le Programme de reconnaissance des biocompétences a permis de désigner 256 PFE BioFin prêts (environ sept ici même à l’Île-du-Prince-Édouard durant la même période). 

Obtenir le statut BioFin prêt ne suffit pas à niveler tous les obstacles.  L’engagement des employeurs est nécessaire pour que le statut BioFin prêt se transforme en un emploi réel. 

À la PEI BioAlliance, on considère que le programme de reconnaissance des biocompétences est un outil parmi tant d’autres à exploiter pour recruter avec succès et pour connaître du succès dans sa recherche d’emploi.  

«Personnellement, j’aime lorsque les candidats montrent qu’ils ont de l’ambition, en participant à une ou plusieurs de nos initiatives de mise en contact des employeurs et des chercheurs d’emplois.  Par exemple, chaque année, en mars, nous faisons notre tournoi de curling.  Nous lançons l’invitation aux employés en biosciences, aux chefs d’entreprise ainsi qu’aux chercheurs d’emplois de s’inscrire.  Les équipes sont formées au hasard et dans ce cadre informel, la facilité d’une personne à travailler en équipe pour atteindre des objectifs, à s’adapter et à établir des stratégies se dévoile.  C’est très intéressant.  En plus, ça permet de casser le mythe que le monde des sciences est froid et asocial», a ajouté Vivian Beer.


Le rapport, disponible en français ainsi qu’en anglais, est disponible à l’adresse www.biotalent.ca/fr/OuvrirLaVoie

- Par Jacinthe Laforest

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