Septembre 2019

Le secteur des fruits de mer est le troisième en importance économique à l’Île-du-Prince-Édouard.  Ses retombées annuelles pour la province sont estimées à plus de 650 millions de dollars, en plus de fournir des emplois à plus de 8 000 personnes. Malgré son dynamisme, le secteur a besoin de maintenir son efficacité dans des marchés sans cesse plus exigeants et plus compétitifs.  Cela ne va pas sans une productivité accrue et un  meilleur programme de formation pour recruter et pour conserver la main-d’oeuvre.  C’est dans ce contexte que le Fonds des pêches de l’Atlantique (FPA), ainsi que le gouvernement du Canada et celui de l’Î.-P.-É. ont accordé 4 812 500 $ à plusieurs entreprises locales d’ostréiculture. 


Grâce à ce financement, la PEI Aquaculture Alliance (PEIAA) offrira bientôt des séances éducatives et des ateliers de formation à ses membres.  «On a un besoin très fort de recruter davantage de main-d’oeuvre dans l’industrie.  La plupart de nos membres cherchent des employés pour travailler sur l’eau et dans les usines de production.  Ce sera un avantage de leur offrir des formations, entre autres sur la sécurité», se réjouit le directeur des projets et de la liaison avec l’industrie de la PEI Aquaculture Alliance, Peter Warris. 

Ce dernier espère pouvoir aller chercher des employés qui n’ont pas nécessairement d’antécédents dans le domaine, ou de qualifications spécifiques. 

Le montant alloué par le FPA permettra aussi la mise sur pied d’un programme de financement de trois ans pour les ostréiculteurs, afin qu’ils puissent bonifier leurs équipements et les procédés dans leurs exploitations.  «L’industrie a pris de l’expansion de manière considérable dans la dernière décennie.  On s’attend à ce que cette croissance continue, donc il est important d’optimiser notre productivité», souligne encore Peter Warris. 

Le directeur des projets à la PEIAA rapporte que l’un des facteurs limitatifs de l’industrie à l’heure actuelle est la disponibilité des concessions ostréicoles, très en demande.  «L’espace est limité, et les nouveaux équipements et procédés rendront l’utilisation plus efficace.  On travaille aussi sur la manutention des produits pour réduire les allers-retours, ce qui est meilleur pour l’environnement.» 

D’autres compagnies d’ostréiculture prince-édouardiennes ont aussi reçu du financement du FPA, tournant autour de 100 000 $.  C’est notamment le cas des entreprises Wallace Shellfish Inc., Aaron Sweet et Atlantic Aqua Farms Ltd.

La Voie de l’emploi en images

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