Avril 2018
Jaryd Burt, étudiant en première année au Collège de l’Île.
«J’ai fait mes études primaire et secondaire, de la première à la douzième année, à François-Buote, l’école française de Charlottetown. Pour moi, c’était clair que je voulais poursuivre des études postsecondaires en français», de dire Jaryd Burt, étudiant en première année au Collège de l’Île.
«Je suis le premier dans ma famille à apprendre et à continuer de maîtriser le français et si j’ai des enfants un jour, je tiens à ce que ceux-ci apprennent également le français», dit-il.
Grâce aux nombreux établissements postsecondaires francophones à travers le pays, Jaryd n’est pas le seul à faire le choix d’étudier en français au niveau postsecondaire. L’Association des collèges et des universités de la francophonie canadienne (ACUFC) compte 21 établissements membres, de la Colombie-Britannique dans l’Ouest, jusqu’ici même à l’Î.-P.-É. dans l’Est. Ces établissements offrent plus de 900 programmes d’études collégiales et universitaires, tous offerts en français. Ce ne sont pas les options qui manquent!
Dans la région des maritimes, on compte quatre établissements post-secondaires de langue français : l’Université Sainte-Anne (N.-É.); le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick et l’Université de Moncton (N.-B.); et, le Collège de l’Île dans notre province. En plus de ces options, l’Université de l’Î.-P.-É. offre certains cours en français. Pour leur part, les étudiants de Holland College inscrits dans les programmes éducateurs de la petite enfance et Services à la personne ont l’option de suivre certains cours en français au Collège de l’Île à compter de l’automne 2018. Cette option est rendue possible grâce à un partenariat entre les deux collèges, partenariat unique en son genre au Canada.
Chelsey Wright, étudiante de deuxième année au Collège de l’Île, ne voit que du positif d’avoir fait le choix de poursuivre ses études postsecondaires en français. D’ailleurs, la jeune femme encourage les jeunes des programmes d’immersion à faire le même choix qu’elle, car elle l’estime clair.
«Je suis diplômée de l’école Bluefield, juste à l’extérieur de Charlottetown. J’ai étudié en immersion française de la 7e à la 12e année et j’ai tout de suite continué en français au niveau collégial. J’aime la langue française et je suis fière de m’exprimer dans les deux langues officielles du Canada. Mais c’est plus que ça. Je suis déjà sur le marché du travail et je vois les avantages d’être bilingue. Les clients avec qui je parle en français apprécient de se faire servir dans leur langue et je sais que ça me permettra d’établir de meilleures relations avec mes futurs clients».
Étudier en français au postsecondaire, un choix éclairé
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