Avril 2018
Robert Bullen, enseignant au Collège de l’Île, et Émilie Le Guellec, étudiante au Collège de l’Île.
Il existe tout un éventail de choix de formations possibles pour les jeunes qui sont en fin d’études secondaires, ainsi que pour les moins jeunes qui désirent faire un changement de carrière. La question qu’ils se posent souvent : est-ce que je devrais choisir une formation collégiale ou une formation universitaire ?
On dit de la formation collégiale que c’est une valeur sûre, car elle coûte moins cher que la formation universitaire et qu’elle donne rapidement accès au marché du travail. Bien souvent, des employeurs recrutent les étudiants avant même la fin de leur formation.
« Nombreux sont mes étudiants qui ont reçu des offres d’emploi avant de terminer leurs études ! Ils terminent leurs programmes pour obtenir leur diplôme et, dans certains cas, pour obtenir le droit de pratiquer un métier autorisé. Et il est clair que ceux et celles qui détiennent un certificat ou un diplôme collégial ont une grande longueur d’avance sur le marché du travail », de dire Robert Bullen, coordonnateur des programmes du secteur affaires au Collège de l’Île.
À l’Île-du-Prince-Édouard, une formation collégiale dure en général de 1 à 2 ans et permet d’acquérir des connaissances pratiques pour un emploi ou un métier en particulier. En plus de suivre des cours en salle de classe, la plupart des programmes collégiaux comprennent des stages en milieu de travail.
Un stage est une période de formation pratique que les étudiants font chez un employeur, sous supervision d’un enseignant de leur programme. Ces stages donnent l’occasion aux étudiants de voir comment ça se passe vraiment dans la « vraie vie », de faire des expériences de travail enrichissantes et de rencontrer des joueurs clés dans leur secteur d’emploi.
C’est dans le cadre des stages que les étudiants prennent vraiment conscience des attentes de leur futur emploi. C’est une excellente façon pour eux de valider rapidement leur choix de programme et de voir si, concrètement, ils désirent exercer ce métier à moyen ou à long terme.
« Ce que je retiens de mon expérience au Collège c’est la richesse de l’enseignement et la valorisation du français en milieu de travail. C’est d’ailleurs ma maîtrise du français qui m’a permis de me trouver un emploi à temps partiel pendant mes études », a partagé Émilie Le Guellec, finissante du programme adjoint administratif bilingue du Collège de l’Île.
De plus, les collèges et les universités ont maintenant très souvent des ententes qui permettent de poursuivre des études universitaires en accordant des crédits pour les cours collégiaux réussis. Les coûts peu élevés, l’expérience pratique, l’accès rapide au marché du travail dans des emplois bien rémunérés et la flexibilité de continuer à l’université sont tous des avantages qui font de la formation collégiale une valeur sûre !
La formation collégiale – une valeur sûre
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