2 novembre 2022

Angie MacCaull affirme que les efforts déployés pour recruter davantage d’enseignants et enseignantes de français à l’Î.-P.-É. ont porté fruit, puisque plus de 50 postes de professeurs de français à la Direction des écoles publiques de langue anglaise.

Beaucoup de gens sont entrés dans les salles de classe de l’Île pour la première fois le mois dernier, mais il n’y avait pas que des élèves.

« Nous avons engagé plus de 50 professeurs de français », a déclaré Angie MacCaull, gestionnaire des ressources humaines pour la Direction des écoles publiques de langue anglaise.

Plus tôt cette année, la province a fait un effort ciblé pour recruter des enseignants et enseignantes de français à l’Î.-P.-É. après avoir constaté une pénurie d’éducateurs de français dans tout le Canada. En collaboration avec les autorités scolaires françaises et anglaises, l’Î.-P.-É. a fait du recrutement et du maintien en poste des enseignants de français une priorité.

« C’est un marché très compétitif, nous voulions donc prendre de l’avance et commencer à recruter activement. »

Grâce à une série de salons de l’emploi dans les universités et à la publication d’offres d’emploi, la Direction des écoles publiques de langue anglaise a pu joindre des professeurs de français dans tout le pays : des éducateurs qui peuvent enseigner les cours d’immersion française et les cours de français de base à tous les niveaux scolaires.

« Parmi les enseignants et enseignantes que nous avons embauchés jusqu’à présent, au moins 25 % venaient de l’extérieur de la province », a précisé Mme MacCaull.

« Il s’agit de personnes qualifiées qui enseignent depuis un certain nombre d’années et qui ont décidé de déménager leur famille ici ou de s’installer à l’Î.-P.-É. pour de nouvelles possibilités. »

Chantal Gallant est l’une de ces enseignantes.

Elle a décidé de quitter l’Alberta pour s’installer à l’Île-du-Prince-Édouard après avoir vu une offre d’emploi pour des professeurs de français à l’Île.

« Le plus grand attrait était d’être proche de ma famille, de voir mes neveux grandir. »

Mme Gallant a des racines acadiennes à l’Île et dit qu’elle voulait cultiver ces liens avec son passé.

« Il y a un attachement émotionnel à l’Île, à l’histoire de mes ancêtres qui sont venus ici. »

Mme Gallant, qui enseigne depuis 10 ans, a accepté un poste d’enseignante ressource en immersion française à l’école Elm Street de Summerside après avoir passé une entrevue en ligne.

Elle affirme que le processus – de l’entrevue au placement – a été facile, le personnel de la Direction des écoles publiques de langue anglaise offrant un soutien tout au long du processus.

« Tout le monde a été vraiment génial. J’ai l’impression d’avoir été accueillie très bien, a raconté Mme Gallant. Tout le monde a répondu promptement à mes courriels ou aux questions que j’avais. »

Cet accueil chaleureux fait aussi partie de ce qui a attiré Daniel Tooker à l’Île.

M. Tooker ainsi que sa femme et sa jeune fille ont quitté l’Ontario pour s’installer à l’Î.-P.-É. en juin après qu’il a accepté un poste au sein de la Direction des écoles publiques de langue anglaise pour enseigner l’immersion française à l’école Spring Park de Charlottetown.

« Nous savions que nous voulions déménager à l’Î.-P.-É. parce que nous l’avions visitée plusieurs fois, a dit M. Tooker, qui est enseignant depuis sept ans. Tout le monde est super amical. Que dire de plus? »

M. Tooker affirme qu’apprendre et enseigner le français lui a donné des possibilités qu’il n’aurait peut-être pas eues s’il n’avait pas appris la langue.

« Cela vous permet de mieux comprendre une autre culture, d’autres communautés, que ce soit ici au Canada ou à l’étranger. »

M. Tooker, qui n’a commencé à étudier le français qu’en 9e année, affirme qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre la langue.

« Ça a ouvert d’autres portes, a-t-il indiqué. Comme obtenir un contrat d’enseignement permanent à l’Île-du-Prince-Édouard! »

- Source : Gouvernement de l'ÎPÉ


Mme Gallant est d’accord. En tant qu’enseignante ressource en français, elle se réjouit de pouvoir « ouvrir les horizons » de ses élèves.

« Ce ne sont pas que des mots. C’est de l’histoire. C’est la culture. Ce sont des traditions. C’est un sentiment de fierté que les élèves éprouvent en étant capables de faire quelque chose qu’ils ne pensaient peut-être pas pouvoir faire. »

Elle se dit chanceuse d’avoir trouvé cet emploi à la Direction des écoles publiques de langue anglaise et prévoit faire carrière à l’Î.-P.-É.

« J’ai hâte d’acheter une maison et de m’installer. Je suis ici pour le long terme. »

Que vous soyez en début de carrière ou que vous ayez des années d’expérience, la Direction des écoles publiques de langue anglaise et la Commission scolaire de langue française offrent une gamme d’occasions d’emploi avec une rémunération compétitive et d’excellents avantages sociaux.

Pour en savoir plus, visitez le www.gov.pe.ca/jobs(link is external).

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