Mars 2017


Jason Maddix a vécu parmi des constructeurs toute sa vie.  Lorsqu’il est né, son grand-père, René Maddix, avait déjà sa propre compagnie, et employait son fils Réginald, le père de Jason.  

«C’était clair que moi aussi, j’allais travailler dans ce domaine-là.  Quand j’ai fini mon secondaire, j’ai suivi le cours de Construction Technology à Holland Collège et j’ai poursuivi avec un bac en administration des affaires, que j’ai terminé en 2003.  J’ai lancé ma première compagnie spécialisée dans les toitures en 2004 et j’ai gardé ma compagnie deux ans.  Après ça, j’ai travaillé pour plusieurs compagnies dans la région de Charlottetown, où je vivais».

Avec son expérience dans les toitures, Jason a vite trouvé des emplois stables, notamment, au sein de l’entreprise acadienne Atlantic Roofers, où il est resté cinq ans.  

Avec sa nouvelle compagnie, Maddix Contracting, incorporée en juillet 2015, Jason Maddix continue de faire des toitures et il fait aussi de la construction générale.  Mais sa spécialité, c’est l’amiante.  

L’amiante est un matériau qui était autrefois utilisé comme isolant dans les édifices comme les écoles, les foyers pour personnes âgées, les hôpitaux, les appartements, etc.  «C’est un très bon isolant et c’est aussi un matériau qui ne brûle pas.  Mais c’est aussi un matériau qu’il faut manipuler avec beaucoup de soin parce qu’il devient toxique lorsqu’on le coupe ou s’il faut l’enlever».

Lorsqu’on le laisse tranquille à l’intérieur des cloisons et des murs, l’isolant en amiante ne pose pas de véritable menace.  C’est surtout lorsqu’on entreprend des rénovations ou même la démolition d’un édifice où il y a de l’amiante qu’il faut agir avec prudence, pour ne pas exposer inutilement des travailleurs aux émanations cancérigènes.

Jason a suivi une formation spéciale pour savoir comment enlever l’amiante et en disposer de façon sécuritaire.  «J’ai tout l’équipement nécessaire pour faire le travail et assurer que mes employés sont eux aussi en sécurité.  Je suis inscrit à la Workers Compensation Board et chaque fois que j’ai un contrat, je dois leur dire exactement comment je vais procéder et toutes les précautions que je vais prendre.  Et par la suite, ils envoient un inspecteur qui prend des échantillons d’air pour s’assurer que tout danger est écarté.  J’ai un gros purificateur d’air, j’ai une douche portative, on porte des masques et des vêtements spéciaux.  On prend toutes les précautions nécessaires.  Un de mes plus gros chantiers jusqu’à présent a été la démolition du vieux Schurman Building à Summerside.  Je suis resté là deux mois».

À l’Île-du-Prince-Édouard, il y a seulement trois compagnies qui ont les accréditations nécessaires pour travailler dans l’amiante et sur ces trois compagnies, celle de JasonMaddix s’est taillé une excellente réputation.  «Le gouvernement m’appelle directement lorsqu’ils ont du travail à faire dans un édifice où il y a de l’amiante.  L’été passé, j’ai eu le contrat de l’école Évangéline.  J’avais besoin d’employés alors j’ai embauché mes parents.  Ils ont travaillé tous les deux pour moi et c’était plaisant», a indiqué Jason Maddix.  

Pour le jeune entrepreneur, l’amiante est une niche pour le moment, mais il sait que le matériau, qui n’est plus utilisé du tout en construction depuis les années 1970, va finir par disparaître.  

«Ça ne m’inquiète pas, car je fais de la construction générale et je fais aussi les toitures en métal.  En plus, mon équipement de sécurité est aussi très bon pour les situations où il y a des moisissures toxiques.  J’ai fait quelques contrats à date et je pense que ça va se développer», dit le jeune entrepreneur.

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